Tracy (Martine Rue)
Cotée à l'AKOUN
En artiste accomplie et gratifiée de belles distinctions, TRACY (Martine RUE) nous avait habitués à son art du paysage un peu éthéré mais très présent. Désormais elle s’autonomise par rapport à la figuration, signant ainsi une volonté farouche d’indépendance vis-à-vis de la réalité du monde sensible qu’elle cherche aujourd’hui à sublimer.
Forte d’une belle expérience à manier habilement la brosse et le couteau, et à marier de belles harmonies colorées, Tracy nous emporte aujourd’hui dans son monde abstrait novateur, alliant harmonieusement les grands acquis de l’Abstraction qui a largement dominé l’Art Contemporain depuis le début du XXème siècle, cette « autre fin que l’imitation purement formelle de la nature » que nous décrit Hegel dans son Esthétique.
L’art abstrait singulier de TRACY est un monde rêvé, un monde dépouillé, un monde bien construit fait de belles compositions équilibrées géométriques ou tourbillonnantes. Un monde où la quête de la pureté et de l’harmonie visuelle est tangible. Un monde qui rappelle parfois ce sublime art du vitrail, tant la lumière qui en émane semble jaillir du fond de l’œuvre. Un univers qui fuit l’illusionnisme figuratif pour céder le pas à une vision d’un monde idéal intérieur, sorte d’accomplissement ultime de l’artiste. Ce monde de Tracy ne peut que nous étonner et nous séduire.
Forte d’une belle expérience à manier habilement la brosse et le couteau, et à marier de belles harmonies colorées, Tracy nous emporte aujourd’hui dans son monde abstrait novateur, alliant harmonieusement les grands acquis de l’Abstraction qui a largement dominé l’Art Contemporain depuis le début du XXème siècle, cette « autre fin que l’imitation purement formelle de la nature » que nous décrit Hegel dans son Esthétique.
L’art abstrait singulier de TRACY est un monde rêvé, un monde dépouillé, un monde bien construit fait de belles compositions équilibrées géométriques ou tourbillonnantes. Un monde où la quête de la pureté et de l’harmonie visuelle est tangible. Un monde qui rappelle parfois ce sublime art du vitrail, tant la lumière qui en émane semble jaillir du fond de l’œuvre. Un univers qui fuit l’illusionnisme figuratif pour céder le pas à une vision d’un monde idéal intérieur, sorte d’accomplissement ultime de l’artiste. Ce monde de Tracy ne peut que nous étonner et nous séduire.
Francine BUNEL-MALRAS, Historienne de l’art